Lympiade

me voici

 
Couverture du roman

Préambule

Il y a 5032 ans à des centaines d’années-lumière de la Terre, le HG2001DB, un immense vaisseau d’exploration intergalactique, sortit de sa torpeur. Il avait été construit directement dans l’espace. Sur la planète bleue, son assemblage aurait été impossible à cause de la force de gravité ou alors il aurait été si lourd qu’on ne serait jamais parvenu à lui faire quitter la terre ferme. La fabrication de douze vaisseaux de ce type avait été programmée pour aller dans douze directions différentes. La construction du HG2001DB fut achevée nettement avant celle des autres. Comme son équipage était également prêt, il fut le premier à se mettre en route. Il ressemblait à un énorme pavé rectangulaire auquel était accroché un ensemble de sphères. La couleur de la structure était blanche avec le nom du navire spatial peint en bleu nuit. Chaque sphère était reliée au pavé central et aux sphères voisines par un couloir doté de portes afin de pouvoir isoler les sphères les unes des autres. Les cinq éléments sphériques situés à l’arrière contenaient chacune un des moteurs principaux ioniques. La sphère centrale à l’avant constituait le poste de commandement. Quant à celles situées à bâbord ou à tribord, elles pouvaient être vues comme les éléments d’un couteau suisse. Certaines étaient pour les soins, d’autres pour la restauration, d’autres pour débarquer…
Le vaisseau fonctionnait en mode entièrement automatique depuis des années en raison de la durée prévue du voyage. Tous les êtres humains étaient plongés dans un état de sommeil artificiel stoppant le vieillissement. Une anomalie mit fin au calme, l’ordinateur principal Cassiopée fut obligé de réveiller l’équipage du poste de commandement. Parmi les 20 000 personnes qui se trouvaient dans un sommeil artificiel au sein du pavé central, Cassiopée en réveilla dix. L’équipage était entré en sommeil deux semaines après le départ de la mission, une fois certain que tout fonctionnait comme prévu.
La majorité du volume du pavé central était un immense entrepôt où étaient accrochés dix êtres humains sur chacune des grappes. Elles étaient réparties sur trois étages. Dans l’espace, en absence de gravité, emprunter les passerelles et les escaliers en colimaçon pour se déplacer entre les grappes était inutile. Chaque individu séjournait dans un sarcophage individuel incliné à 80 degrés. Cassiopée réveilla les occupants de la grappe numéro un. Un halo lumineux bleu tamisé s’alluma autour de chaque sarcophage. Tandis que les alertes se multipliaient dans le poste de commandement, les humains émergeaient lentement. Trop timidement pour Cassiopée au vu de l’urgence de la situation, du coup, elle décida de basculer en mode code rouge. L’éclairage bleu autour des sarcophages devint rouge, une sirène se mit à retentir et un message diffusé en boucle invita l’équipage à gagner au plus vite le poste de commandement. Ils mirent néanmoins dix minutes à tous se retrouver dans la sphère de contrôle.
La première personne à pénétrer dans cette sphère fut une jeune femme à la longue chevelure rousse qui aurait pu parcourir les podiums des grands couturiers malgré ses nombreuses taches de rousseur. Son regard vert émeraude commença à passer en revue l’ensemble des écrans. Elle ignora toutes les informations qui concernaient la partie navigation bien qu’elle occupe le grade d’officier navigateur. Finalement, ses yeux se posèrent sur celui des alarmes. Elle put ainsi accuser réception des alertes. Les haut-parleurs cessèrent de diffuser le message en même temps que les sirènes se turent. Si Amanda Boosol était la benjamine de l’équipage, elle était également la plus jeune à obtenir le grade de colonel au sein de l’académie spatiale. Le responsable de l’expédition avait retenu Amanda pour ses talents et sa volonté à toute épreuve. Bien entendu, il nia l’avoir choisie à cause de sa plastique ou de son héritage. Elle était la petite fille d’un amiral légendaire de l’académie. Le silence des sirènes s’accompagna d’un changement au niveau de l’éclairage. Il fit place à une lumière blanche qui donna une apparence nacrée aux parois.
Cinq minutes plus tard, Amanda vit finalement arriver Laurel et Hardy, enfin c’était comme ça qu’elle avait surnommé le commandant Hadooque et Goodman, le responsable de l’expédition. Tous les deux pesaient le même poids, quatre-vingt-quinze kilogrammes, mais Goodman grâce à ses deux mètres de hauteur possédait une silhouette plus fine que le commandant qui lui rendait trente centimètres. Goodman avait hérité d’un second pseudonyme en raison de son excroissance à l’arrière de son crâne : Alien. Il était l’homme qui avait mis au point l’expédition et conçu cette famille de vaisseaux pour aller explorer des planètes supposées habitables ! Son crâne allongé tout en longueur abritait un cerveau d’un volume exceptionnel. Sa difformité et son intelligence hors-norme ne lui avaient pas facilité la vie durant sa jeunesse. À dix-huit ans dans la même année, il avait soutenu et obtenu quatre PHD dans quatre spécialités qui lui permirent de gravir les échelons au sein de l’académie spatiale à une vitesse inhabituelle. En trois ans, il devint le directeur du programme « Horizon cosmique » dont l’objectif consistait à installer des colonies d’êtres humains sur d’autres planètes. À 35 ans, il avait renoncé à son poste de directeur pour embrasser le rôle de responsable de l’expédition à bord de ce vaisseau.
Le commandant était un homme d’expérience connu pour ses colères, tout le contraire de Goodman qui semblait imperturbable, en toutes circonstances. Goodman n’ignorait pas la mauvaise réputation du commandant, il l’avait cependant choisi pour son expérience. Pour Goodman, ce critère l’emportait sur tous les autres. La jeunesse du commandant appartenait à une époque bien révolue. Avec ses trente années d’expérience à ce poste, il appartenait à la ligue des doyens de l’espace. Du coup, on lui passait ses caprices et ses colères. Normalement, toute présence d’alcool était interdite à bord des vaisseaux spatiaux. Cependant, il ne partait jamais sans son whisky qu’il buvait avant le repas du soir et sa bouteille de génépi, une liqueur dont il aimait mettre deux gouttes dans son café au réveil. À son entrée dans le poste de commandement, le commandant promena son regard sévère sur les autres, il n’avait pas envie de plaisanter. L’homme au crâne chauve avait cessé de sourire le jour où il avait perdu sa femme et sa fille dans un accident de la route. Le conducteur à l’origine de la tragédie, un sociopathe, était complètement défoncé à l’aide d’une drogue de synthèse. Chaque fois qu’il se regardait dans une glace, la longue cicatrice, qu’il avait sur la joue gauche, lui rappelait cet instant funeste. Depuis, il ne retournait sur Terre que lorsqu’il était réellement obligé d’y aller. Chaque fois, il allait déposer une rose sur la tombe des deux femmes de sa vie. Durant sa carrière, il avait été suspendu à une seule occasion pendant six mois, pour avoir lourdement frappé son officier mécanicien qui avait osé embarquer une drogue de synthèse à bord de son vaisseau. Ses yeux s’arrêtèrent sur un petit homme qui le fixait du regard.
« Commandant nous avons perdu trois moteurs à la suite d’un impact », annonça le mécanicien en chef.
Il n’aurait pas dû prendre part au voyage, cet individu d’un mètre soixante au visage rond dégarni avec une paire de lunettes qui rappellait John Lennon. Il aurait dû prendre sa retraite deux mois après le départ du vaisseau. Goodman avait réussi à le convaincre de finir sa vie ailleurs que sur Terre. Goodman le voulait pour la bonne raison qu’il jouissait de la réputation de pouvoir réparer l’impossible. Son surnom Flipper faisait référence aux boules de flipper à cause de la forme de son visage et de son amour pour ces machines. En dehors de son environnement de travail, l’homme apparaissait particulièrement timide surtout vis-à-vis de la gent féminine. Il n’avait jamais connu la vie en couple. Son statut de solitaire lui permit d’accepter relativement facilement la proposition de Goodman. La peur de s’ennuyer lors de sa retraite l’avait aidé à prendre sa décision.
« Commandant nous faisons route vers cette planète. Nous n’avons plus les moyens d’échapper à son attraction », annonça Amanda.
« Pourtant normalement, nous disposons des propulseurs auxiliaires, n’est-ce pas ? »
« Certes, mais leur puissance se révèle largement insuffisante pour influencer de façon significative notre trajectoire. De plus, les réserves de carburant pour ces derniers sont limitées. Je recommande de les conserver pour le positionnement du vaisseau lors de l’entrée dans l’atmosphère. »
« Mais je croyais ce vaisseau inadapté à l’atmosphère de la Terre à cause de son poids ! »
« C’est exact, c’est pour cela qu’on dispose de sphères pour les voyages entre le vaisseau et le sol de la planète. », intervint Goodman.
« Oui, mais on ne pourra pas se mettre en orbite. », annonça le chef mécanicien.
« Et pourquoi ? », demanda le commandant.
« Les propulseurs auxiliaires arrière ne fonctionnent plus. »
« Comment est-ce possible ? »
« Ils dépendent des moteurs arrière extérieurs qui ne répondent plus. »
« Soit, envoyez une série de sondes, je veux un maximum d’informations sur cette planète »
« Faits, nous prendrons connaissance des premières informations dans 5 minutes »
« Peut-on remettre en ordre de marche un ou plusieurs moteurs rapidement ? »
« Non, commandant, les dégâts apparaissent trop importants »
« Pourquoi les tourelles de derrière n’ont-elles pas protégé les moteurs ? »
« Elles sont cassées »
« Comment ça ? »
« Elles ont dû être touchées par un morceau de la météorite qu’elles ont neutralisée. Du coup, la fois suivante, les moteurs ont tout pris. »
Goodman, le concepteur du vaisseau, et le chef mécanicien passèrent au crible toutes les informations et les plans. Ils se devaient de trouver une solution pour éviter la destruction complète du vaisseau. Dans l’idéal, ils parviendraient à effectuer un atterrissage. Cependant, ils ne pouvaient pas exclure que le premier contact de leur moyen de transport avec le sol ne se transforme en catastrophe. Dans ce cas, il fallait limiter au maximum les pertes. Au bout de cinq minutes comme prévu, les sondes renvoyèrent les premières informations.
« Commandant ? »
« Oui »
« On a reçu des informations en provenance des sondes »
« Et alors ? »
« La planète dispose d’un champ magnétique, son air semble respirable, la force de gravité semble presque identique à celle de la Terre tout en étant très légèrement moins forte. »
« C’est-à-dire ? »
« La force de gravité est de 9,5 au lieu de 9,8 sur Terre. La composition de l’air s’avère très proche de celle de la Terre, mais avec plus d’hélium. »
« Mais encore ? »
« 20 % d’oxygène, 70 % d’azote, 9 % d’hélium et 1 % de divers gaz comme l’argon ou le Co2. On y trouve de l’eau et des terres émergées avec de la végétation, mais aucun signe de civilisation avancée. »
« D’où sortez-vous une telle information ? »
« On ne détecte aucune trace de lumière artificielle au niveau du sol. »
« Quoi d’autre ? »
« Son champ magnétique s’avère suffisamment constant et puissant pour nous protéger des particules émises par son étoile. Elle possède deux lunes qui stabilisent son axe de rotation. La température varie entre -100 et +45 degrés Celsius. Les terres émergées représentent 25 % de la surface. Selon notre échelle des temps, elle effectue une rotation complète sur elle-même en 25 heures. Le cycle intégral autour de son étoile correspond à 370 rotations complètes de la planète sur elle-même. »
Goodman sortit à nouveau de sa réserve.
« Bon, je sais que cet endroit ne représente pas notre destination initiale, cependant, cette planète me semble apte à accueillir une présence humaine. Autrement dit, elle peut constituer un excellent choix pour devenir notre finalité initiale ! »
Goodman marqua une pause de quelques secondes.
« À présent notre souci c’est d’arriver à se poser en limitant les dégâts. Nous devons faire notre maximum pour que l’atterrissage forcé occasionne le moins de dommages possible au pavé central du vaisseau. Concrètement, c’est la partie la plus résistante du vaisseau et c’est celle qui contient les 20 000 vies que nous avons sous notre responsabilité. A contrario, le point faible du vaisseau se situe au niveau des couloirs entre les sphères et de ceux qui relient les sphères au pavé. »
Le détail le plus important que le commandant ignorait ne concernait pas les êtres dans les sarcophages, mais les cylindres sur lesquels ils étaient accrochés. En effet, au centre de chacun des cylindres, se trouvait une cartouche de stockage d’ovules et de spermatozoïdes congelés qui permettaient de donner naissance à 10 000 êtres humains. Autrement dit, cela représentait potentiellement 20 millions d’êtres humains, si l’on prenait en compte les 2000 grappes. Par ailleurs, la population féminine et masculine n’était pas répartie de façon homogène dans le vaisseau, les femmes étaient davantage positionnées au centre. Ainsi, elles bénéficiaient d’une meilleure protection en cas de problèmes.
« Autrement dit ? » Demanda le commandant.
« Nous devons regagner le pavé central et utiliser le poste d’information auxiliaire qui s’y trouve pour le transformer en poste de commandement. »
« Hein ? »
« Les couloirs sont les premiers éléments qui vont céder. De ce fait, le vaisseau va perdre ses sphères les unes après les autres. Celles des moteurs seront probablement les dernières à se désagréger, car leurs couloirs possèdent une structure nettement plus résistante. Si nous souhaitons avoir une chance de survivre à la disparition des sphères, nous devons regagner le pavé central et vérifier que toutes les issues sont fermées. »
« Et pourquoi ne pas utiliser les sphères de débarquement ? »
« Ces sphères peuvent être utilisées uniquement lorsque le vaisseau est stabilisé. Le lanceur du vaisseau assure le paramétrage et la gestion du trajet et de l’atterrissage des sphères. Autrement dit, le vaisseau ne peut pas effectuer cette tâche s’il n’est pas stabilisé. À chaque aller-retour, on ne peut envoyer que cinq cents personnes avec l’ensemble des sphères de débarquement. Cela nécessiterait quarante voyages pour déposer tout le monde. »
« Excusez-moi… »
« Oui Amanda » Répondit Goodman.
« Elle semble viable, mais nous ne savons rien concernant sa faune et sa flore qui pourraient se révéler particulièrement hostiles. »
« Vous avez raison, mais je vois mal comment nous allons pouvoir y échapper. Nous avons deux solutions. La première utilise les ressources restantes pour tenter un atterrissage du vaisseau en limitant au maximum les dégâts. J’attire votre attention sur le fait qu’on ne pourra pas redécoller avec ce vaisseau. La seconde exploite les ressources restantes pour essayer de nous soustraire à l’attraction de cette planète en espérant en trouver une autre, mais où pour débarquer nous disposerons d’encore moins de ressources. »
« Oui, mais on peut souhaiter que notre chef mécanicien parvienne à réaliser un miracle ! »
« Bien, je propose qu’on vote », intervint le commandant.
Finalement, c’est la première solution qui remporta une large majorité. Goodman et le chef mécanicien se précipitèrent au poste central. Leur mission consistait à modifier la console en poste de commandement. Elle devait permettre de recevoir et d’émettre des informations aux modules de commande du vaisseau. Les autres se lancèrent dans une série de sprints. Les plus rapides se chargèrent des issues les plus éloignées. 20 minutes plus tard, Goodman s’installa devant la console avec à ses côtés l’officier navigant et le chef mécanicien. Les autres prirent place juste derrière, tous s’assurèrent que leur harnais était correctement serré.
Goodman fit effectuer une rotation au vaisseau afin qu’il pénètre dans l’atmosphère en marche arrière. Il souhaitait utiliser les moteurs arrière, qui fonctionnaient encore, pour contrôler la vitesse de chute du vaisseau.
Par ailleurs, il pouvait manipuler les caméras arrière pour avoir une idée ce qui se passait. Les autres le regardèrent avec de grands yeux, quand il expliqua la manœuvre.
« Ce vaisseau a été conçu pour l’espace et assemblé dans l’espace, il n’a donc aucune qualité aérodynamique pour évoluer dans l’atmosphère de cette planète. En gros, on va effectuer de la chute libre, mais grâce à l’angle d’entrée que j’ai programmé, cette descente ne s’effectuera pas verticalement. Les seuls freins suffisamment puissants dont nous disposons c’est les deux derniers moteurs arrière », avait-il annoncé à ses acolytes.
Après cinq minutes de secousses de plus en plus importantes, une première sphère latérale se désolidarisa, le vaisseau se mit à pencher à bâbord puis à tribord quand une autre sphère se détacha de l’autre côté. Comme l’avait prévu Goodman, les portes des couloirs au niveau du pavé central tenaient le choc et résistaient aux contraintes extérieures comme la forte température. Le phénomène de roulis s’accéléra au fur et à mesure que les sphères latérales se décrochaient de plus en plus vite. Soudain, les oscillations cessèrent, Goodman comprit que toutes les sphères latérales s’étaient libérées. Alors qu’ils reprenaient leur souffle, un bruit de destruction se fit entendre à nouveau. Les sphères situées en temps normal à l’avant du vaisseau venaient de se déchirer avant de se détacher. À présent, le vaisseau se résumait à un énorme pavé avec cinq sphères devant. Goodman augmenta la puissance des propulseurs pour réduire la vitesse de chute. Au moment où le vaisseau perça les nuages, grâce aux caméras, ils purent apercevoir une vaste étendue d’eau et très au loin la terre ferme.
Au moment du choc, les sphères des moteurs furent complètement pulvérisées, ralentissant à peine l’ensemble. Du coup, le pavé dut dissiper l’énergie de l’impact en se comprimant. Un tiers de sa longueur partit en divers débris. Bon nombre de grappes se décrochèrent et se transformèrent en billes de flipper au milieu des autres grappes. Le poste de commandement fut épargné ou plus exactement protégé par les grappes qui l’entouraient. Finalement, seul un quart de la population initialement à bord parvint à sortir en vie de l’épave. Parmi eux, Goodman s’imposa rapidement grâce à sa connaissance et ses facultés d’adaptation. En contrebas du plateau, à proximité de la mer, il créa la première cité de cette planète, qu’on baptisa Alphag. Quant à la ville, elle hérita du nom de Lympiade, un nom qu’il décida de façon unilatérale. Lympiade devint la cité état la plus influente de la planète grâce à son quartier de la cité divine. Elle possède également l’une des facultés des sciences les plus réputées de la planète. Ses principales sources de revenus proviennent des réserves énergétiques au large de ses côtes, de son industrie médicale, sa faculté des sciences et du tourisme généré par la cité divine où repose notamment la tombe de Goodman. Depuis la fin de la dernière guerre impériale, la ville a perdu énormément de sa splendeur et de son rayonnement planétaire. Ce qui se passe à Lympiade n’intéresse plus spécialement les médias du monde entier alors qu’autrefois tout média qui se respectait devait posséder sa chronique concernant Lympiade. Le monde ne veut plus entendre parler de Lympiade. Ils sont nombreux à considérer qu’une partie de son élite a été l’un des catalyseurs qui provoquèrent le déclenchement de cette dernière guerre. Du coup, un black-out s’est installé rapidement sur Lympiade et ses élites.
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